Dès son enfance, Catherine Levesque a toujours voulu connaître et protéger la nature, notamment grâce à son professeur de biologie à 13 ans. Très jeune, elle s’implique dans la LPO, écrit son premier livre à 21 ans. Plus tard , elle fait la couverture du Grenelle de l’environnement en 2007. Après plusieurs livres sur les animaux pour les enfants, elle écrit en 2017 le grand livre anti- toxiques ( notamment sur les perturbateurs endocriniens) suite au décès de son père décédé d’un cancer lié à l’amiante (elle avait alors 28 ans). Elle déplore la faiblesse de l’information climatique dans les médias qui a pu avoir un impact dans les urnes aux dernières élections présidentielles. Le rapport de l’IPBES (Plateforme scientifique et politique intergouvernemental sur la biodiversité – équivalent du GIEC pour le climat) aborde les liens entre dégradation de la nature et l’augmentation du risque des pandémies. Plusieurs rapports montrent la diminution des oiseaux liée à la dégradation de leurs habitants (artificialisation des terres), la nette diminution du nombre des insectes, les pollutions, le réchauffement climatique et les espèces invasives. Le nombre des batraciens diminue très nettement également contrairement à d’autres espèces comme les rapaces, les loups, les hérons, les castors, les cormorans. Dans son dernier livre publié, l’éco-guerrier, elle aborde entre autre la désobéissance civile avec ses principes et le panorama des actions concrètes en fonction de l’engagement et de la radicalité de l’action.
Catherine Levesque se présente comme une vulgarisatrice qui, bien que sans formation scientifique, a pu se spécialiser dans son domaine. L’objectif est de toucher les néophytes. Elle déplore que l’inertie des élus ait engendré une défiance des jeunes. Ses moyens pour lutter contre l’eco- anxiété: se reconnecter à la nature, jardiner, limiter son impact sur l’environnement en limitant les déchets… bien qu’elle sache que l’action individuelle ne compte que pour 25% de la part de production de CO2 dans l’atmosphère. Elle nous conseille quelques lectures: André Grog(écologica), Edgar Morin (la voie), Dominique Bourg, Baptiste Morizot (raviver les braises du vivant).
